- Le billet d’humeur de Sandrine Gruda -

En cinq heures de temps, je suis passée d’Italie, où je joue, à la France, d’où je viens. Je suis arrivée à Paris en provenance de Milan le mardi 12 mai. C’était, rappelez-vous, le jour d’après. La veille en effet, la France s’était levée du bon pied. Enfin, après 55 jours de cloisonnement, le pays allait s’ouvrir. Libéré, délivré ! Et même enivrés 🥴 pour certains.

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Je souhaitais échanger avec l’une de mes coéquipières pour évoquer ses ressentis en rapport avec cette période de confinement. Après réflexion, je me suis dit que je ne pouvais peut-être pas trouver de meilleure candidate que… moi-même pour livrer des états d’âme au coeur d’une situation exceptionnelle. Alors je me suis prêtée au jeu de l’intervieweuse et de l’interviewée. Quand Gruda interroge... Sandrine !

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Ingrid, 34 ans, est infirmière libérale à Rivière-Salée, en Martinique. Elle s’occupe d’une trentaine de patients chroniques âgés entre 39 et 99 ans. Depuis que le COVID-19 a fait irruption sur l’île, elle redouble de vigilance, tout en gardant un esprit vif.

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Rendez-vous annulés, rencontres à huis clos, inquiétudes...La propagation du coronavirus en Italie a chamboulé notre quotidien. Et rappelé les priorités.

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